Cinq raisons d’aborder les solutions de financement du commerce international avec votre banquier
Cinq raisons d’aborder les solutions de financement du commerce international avec votre banquier
Quand on exporte des produits ou des services, le contexte économique et les particularités des transactions peuvent influencer nos actions liées au financement. Ce n’est pas mauvais de rencontrer son banquier pour effectuer une mise au point. On le fait bien avec le mécanicien de sa voiture, le banquier est aussi présent pour de bons conseils.
- Préparer des offres de modalités de paiement avantageuses aux clients sans immobiliser votre fonds de roulement
- Être aux aguets des risques politiques, songer à une stratégie pour les diminuer, si le besoin est évident, puis atténuer les risques de contrepartie liés aux nouveaux marchés ou aux nouveaux acheteurs
- Rassurer les clients quant à la sécurité de leurs paiements anticipés
- Étudier des solutions, quand de longs cycles de la commande à l’expédition ou commandes importantes devront être honorés
- Devoir faire face à des liquidités réduites en raison de fonds immobilisés sous la forme de dépôts sans intérêt
L’exportation comporte de nombreux avantages, dont l’augmentation des ventes et des bénéfices, les économies d’échelle et la réduction de la vulnérabilité, mais elle peut également comporter certains risques qui peuvent être atténués au moyen d’outils de financement du commerce international. Il est important de comprendre ces outils et de les utiliser correctement pour profiter des occasions à l’échelle mondiale.
Lettre de crédit
Il s’agit d’un engagement de la banque de l’acheteur d’effectuer des paiements sur présentation de documents conformes. Les exportateurs bénéficient d’une protection supplémentaire en demandant une lettre de crédit validée par une banque canadienne. En outre, ils peuvent demander à leur banque d’escompter la lettre de crédit, afin d’obtenir un financement supplémentaire en plus de leur ligne de crédit. Une lettre de crédit structurée de manière appropriée peut être avantageuse pour les exportateurs (réduction du risque de non-paiement et obtention de financement) et les importateurs (modalités de paiement favorables).
Encaissement documentaire à l’exportation
Cet outil représente un compromis entre les opérations à compte ouvert et les lettres de crédit documentaires. L’acheminement des documents par un réseau bancaire garantit qu’ils ne seront remis à l’acheteur que contre un paiement ou l’engagement d’un paiement ultérieur. Les opérations sont donc plus sûres.
Financement avant expédition
Cet outil offre aux entreprises un fonds de roulement pour régler les frais liés à l’offre de biens ou de services destinés à un acheteur outremer. Les exportateurs peuvent l’utiliser pour acheter les matières premières et les fournitures ou payer différents services avant l’expédition. C’est une solution idéale pour les entreprises qui vendent des produits à l’étranger et dont le cycle de la commande à l’expédition est long, ou qui ont des commandes importantes à honorer.
Lettres de crédit standby et Lettres de garantie
Ces instruments servent à fournir une garantie au bénéficiaire en cas de manquement de l’autre partie à ses obligations financières ou de défaut d’exécution d’un contrat. Ils peuvent être utilisés pour améliorer le profil de crédit de l’exportateur et négocier de meilleures modalités pour l’opération, libérer des liquidités immobilisées et rassurer les clients quant à la sécurité de leurs paiements anticipés. Ils peuvent également remplacer un dépôt auprès des organismes de réglementation, des instances municipales, des propriétaires, etc.
Conseils professionnels
Que vous soyez un exportateur novice ou chevronné, la Banque Scotia peut vous aider à évaluer vos besoins et vous proposer des solutions de financement de commerce international appropriées. Parlez à l’un de nos spécialistes pour découvrir les solutions qui répondent aux besoins uniques de votre entreprise.